Sommes nous prêt pour la plus grande tempête solaire jamais enregistrée ?

Cet article n'a pas pour but de faire peur (bien qu'il soit alarmiste) mais au contraire d'aider les gens a comprendre qu'ils doivent eux mêmes être prêt (L'ouragan Irma en étant un des exemples flagrant) à un tel phenomene car une fois annoncé par les dirigeants, il sera trop tard, bien trop tard tant les magasins se videront en l'espace de quelques heures. Avant meme que l’événement se produisent le chaos sera déjà présent. Alors quel risque avons nous a se préparer a cet événement si ce n'est que de devoir bouffer nos conserves et boire notre eau avant leurs dates de péremption fussent elles bio...

Le progrès n'est pas toujours synonymes d'évolution nous le constatons chaque jour; Bien au contraire, le progrès nous rend plus vulnérable que jamais fasse à certains risques dont celui majeur d'une éruption solaire de classe X30 ou pire. 

Eruption-solaire-Terre
Si le cycle solaire actuel produisait une éruption aussi forte que l’événement de Carrington en 1859, elle pourrait avoir des conséquences s'élevant à des trilliards d'euros et provoquer des pannes d'électricité longues de plusieurs années et donc saint martin puissance 10 avec un chaos mondiale indéfinissable temps les conséquences en chaînes s'accumuleraient de façon exponentielles rendant dés lors l'homme complètement hystérique.
Une image de la terre devant une éruption solaire, certains nous croient tellement invulnérable qu'ils sont persuadés que la science et la technologie nous protégeront de tout et que nous n'avons pas à nous soucier de notre propre sécurité. c'est ce qu'ils appellent l'Etat providence...mais qu'en est il vraiment ?

Et si la plus grande tempête solaire jamais enregistrée arrivait aujourd'hui ? seriez vous prêt ?

Pour exemple, le 14 février 2011 a eu lieu la plus grande éruption solaire observée en quatre ans. Elle était si intense qu’elle a interféré avec les communications radios et les signaux GPS des avions long-courrier.

Pourtant, en comparaison avec d’autres tempêtes solaires, celle de la Saint-Valentin était plutôt modeste. Mais cette explosion d’activité ne fait que marquer le début du prochain maximum solaire, qui atteindra son apogée dans les deux prochaines années.

« L’activité solaire est cyclique, un peu comme la saison cyclonique », a déclaré plus tôt ce mois-ci Tom Bogdan, directeur du Centre de prédiction météorologique spatiale de Boulder, dans le Colorado, lors d’une réunion de l’Association américaine pour l’avancement des sciences à Washington.

« Cela faisait quatre ou cinq ans qu’il hibernait, qu’il ne faisait pas grand-chose. » Aujourd’hui, le soleil se réveille, et même si le prochain maximum solaire semble parti pour être l’un des plus faibles jamais observés dans sa globalité, des évènements individuels très intenses pourraient toutefois avoir lieu.

La plus grande tempête solaire jamais enregistrée a eu lieu en 1859 au cours d’un maximum solaire d’à peu près la même intensité que celui dans lequel nous entrons, d’après la NASA.

Cette tempête a été baptisée l’évènement de Carrington, du nom de l’astronome britannique Richard Carrington qui remarqua les violentes éruptions solaires et fut le premier à faire le lien entre l’activité solaire et les perturbations géomagnétiques sur Terre.

Au cours de l’évènement de Carrington, des aurores boréales ont été observées jusqu’à Cuba et Honolulu au sud, et des aurores australes jusqu’à Santiago du Chili au nord. 

Les éruptions étaient si violentes que les « habitants du nord-est des Etats-Unis pouvaient lire leur journal à la seule lumière des aurores », a déclaré Daniel Baker, du Laboratoire de physique atmosphérique et spatiale de l’université du Colorado, lors d’une conférence de géophysique en décembre dernier.

Photo d'aurore boréale au Canada

De plus, les perturbations géomagnétiques furent si intenses que des opérateurs télégraphiques américains signalèrent que leurs équipements produisaient des étincelles, dont les plus violentes causèrent des incendies, souligne Ed Cliver, astrophysicien au Laboratoire de recherche de l’US Air Force à Bedford, dans le Massachussetts.

En 1859, ces évènements étaient surtout des curiosités. Mais si quelque chose de la sorte arrivait aujourd’hui, les infrastructures de haute technologie du monde entier seraient paralysées.

« Les plus menacées », a continué Bogdan, du Centre de prédiction météorologique spatiale, « sont les technologies avancées présentes dans presque tous les aspects de notre vie. »

Une éruption solaire pourrait rompre le « cyber-cocon » qui enveloppe la Terre

Premièrement, a expliqué Baker, de l’université du Colorado, des perturbations électriques aussi intenses que celles qui ont détruit les machines télégraphiques (« l’internet de l’époque ») auraient des conséquences bien plus graves. 

Une tempête solaire orientée vers la Terre la frappe généralement, mais pas forcément, en trois vagues successives.

En premier arrive la lumière solaire de haute énergie, composée majoritairement de rayons X et de lumière ultra-violette. Elle ionise la haute atmosphère terrestre et interfère avec les communications radios. Puis, c’est au tour d’une tempête de radiations potentiellement dangereuses pour les astronautes non-protégés.

Enfin, l’éjection de masse coronale (CME), nuage chargé de particules avançant plus lentement, atteint l’atmosphère terrestre au bout de quelques jours. Lorsqu’une CME frappe la Terre, les particules solaires peuvent interagir avec le champ magnétique terrestre pour produire de puissantes fluctuations électromagnétiques. 
Résultat de recherche d'images pour "aurore boréale"

« Nous vivons dans un ‘cyber-cocon’ qui enveloppe la Terre », a expliqué Baker. « Imaginez quelles pourraient être les conséquences. »

L’une des préoccupations principales concerne les perturbations du système mondial de positionnement (GPS), omniprésent dans les téléphones portables, les avions et les voitures, a continué Baker. Industrie mondiale d’une valeur de 13 milliards de dollars (11,5 milliards d’euros) en 2003, le GPS devrait atteindre une valeur estimée à un trillion de dollar (1,15 trillion d’euros) en 2017.

Baker a ajouté que les communications satellites, tout aussi essentielles à de nombreuses activités quotidiennes, seraient menacées par les tempêtes solaires.

« Lorsque vous payez votre plein d’essence par carte de crédit, c’est une transaction par satellite », a-t-il rappelé.

Mais la plus grande crainte concerne les dégâts potentiels sur le réseau électrique. En effet, les surtensions provoquées par les particules solaires pourraient endommager les plus gros transformateurs électriques. Cela prendrait beaucoup de temps de remplacer l’un d’entre eux, et encore plus s’ils sont des centaines à avoir été détruits d’un coup, a commenté Baker, co-auteur d’un rapport du Conseil national américain de la recherche sur les risques liés aux tempêtes solaires.

Cliver, du Laboratoire de recherche de l’US Air Force, le confirme : « On n’en a pas beaucoup de rechange. »

La moitié est des Etats-Unis est particulièrement vulnérable à cause de l’interconnectivité de ses infrastructures électriques. Des pannes pourraient déclencher une réaction en chaîne, comme un effet domino.

Résultat de recherche d'images pour "photo satellite ville nuit"« Imaginez une grande ville sans électricité pendant une semaine, un mois, ou une année », a déclaré Baker. « Les pertes (pour ne parler que de pognon) engendrées pourraient s’élever à 1 voire 2 milliards de dollars (1,15 à 2,30 milliards d’euros), et les répercussions pourraient se faire ressentir pendant plusieurs années. »

Même si le prochain maximum solaire n’engendre pas un événement de l’envergure de celui de Carrington (pourtant se produisant tous les 200 ans environ), il est déjà arrivé que de plus petites tempêtes agissent sur l’électricité et les communications.

Les « tempêtes d'Halloween » en 2003, par exemple, ont interféré avec les communications satellites, provoqué une brève panne de courant en Suède, et illuminé le ciel d’aurores boréales fantomatiques jusqu’en Floride et au Texas.

Affiner les prédictions météorologiques spatiales

Une solution serait de reconstruire les infrastructures électriques pour les rendre moins vulnérables aux perturbations solaires.

Une autre, de mieux les prévoir. Les scientifiques qui utilisent le nouvel Observatoire de la dynamique solaire (SDO) espèrent mieux comprendre le comportement du Soleil alors qu’il entre dans son prochain maximum et commence à produire de plus grandes tempêtes.

Ces études pourraient aider les scientifiques à prédire quand et où les éruptions solaires sont susceptibles de se produire, et si une éruption donnée est dirigée vers la Terre.

« De meilleures prédictions engendreraient des prévisions plus précises, et [les officiels] pourraient prendre les bonnes mesures palliatives », a déclaré Rodney Viereck, physicien au Centre de prédiction météorologique spatiale.

Même aujourd’hui, a renchéri Bogdan, les émissions les plus destructrices issues de violentes tempêtes sont assez lentes pour être détectées par les satellites d’observation du soleil bien avant que les particules ne frappent la Terre. « Cela nous donne [environ] vingt heures pour déterminer les mesures à prendre », explique Viereck.

Cela suffirait pour que les compagnies électriques puissent au moins protéger leurs précieux transformateurs en les désactivant avant l’arrivée de la tempête sur Terre. Il y aurait des pannes locales, mais d’une plus courte durée.

« La bonne nouvelle, c’est que ces tempêtes ont tendance à passer en quelques heures », a ajouté Bogdan.

Cependant, les scientifiques se bousculent pour apprendre tout ce qu’ils peuvent au sujet du Soleil afin d’émettre des prédictions encore plus tôt.

Selon Vierick, les prédictions météorologiques spatiales doivent rattraper leur retard. « Nous en sommes au même niveau que les prédictions météorologiques il y a cinquante ans. »

Et par pur hasard, L'une des plus grosses tempêtes solaires jamais observées depuis des siècles a frappé la Terre en septembre 1859, à la veille d'un cycle solaire d'intensité inférieure à la moyenne.
 
La destruction solaire associée est tellement atypique que les chercheurs ne savent toujours pas comme la classer. L'explosion aspergea la Terre d'un déluge de protons inédit depuis un demi-millénaire, accompagnée de courants électriques qui incendièrent les télégraphes et envahirent le ciel de Cuba et d'Hawaii d'aurores boréales.

En juin 2011, des responsables réunis au National Press Club de Washington DC se sont posés la question : Que se passera-t-il si ça devait de nouveau arriver ?


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"Un orage magnétique de cette ampleur pourrait nous mettre KO," affirme Lika Guhathakurta, spécialiste en physique solaire de la NASA. "La société moderne s'appuie sur des systèmes sophistiqués tels que les réseaux électriques intelligents, les GPS, et les communications par satellite, qui sont tous vulnérables aux tempêtes solaires." Lika était présente au cinquième forum annuel de l'espace dédié au climat, le Space Weather Enterprise Forum (SWEF).



Depuis l'année 2011, le soleil a entamé un cycle plus court que la moyenne des cycles. Or, en 1859 "l'événement de Carrington" (du nom de l'astronome Richard Carrington qui décrivit la destruction solaire) a montré que les cycles faibles peuvent s'accompagner de fortes tempêtes magnétiques.

En 1859, tout ce que l'on pouvait craindre de pire était une mise hors service des télégraphes pendant un ou deux jours tandis que les observateurs des îles tropicales ont pu admirer des phénomènes inouïs dans le ciel.

Les conséquences colossales d'une tempête solaire sur nos sociétés technologiques 

Mais à notre époque moderne il en irait bien autrement. Les pannes en cascade des lignes à haute tension et transformateurs électriques intercontinentaux priveraient la Terre d'électricité pendant des semaines, voire des mois avant que les ingénieurs puissent réparer les avaries... La navigation aérienne et par bateau serait privée de GPS, les satellites seraient mis hors services, les réseaux bancaires et financiers s'arrêteraient de fonctionner, avec toutes les conséquences qu'on peut imaginer pour le commerce. Bref : un scénario catastrophe à l'ère du tout électronique et informatique.

Selon un rapport de 2008 de la National Academy of Sciences, un évènement solaire exceptionnel comme il en est recensé tous les cent ans pourrait avoir un impact économique égal à l'ouragan "Katrina" puissance 20 ! (depuis nous avons eu Irma)...

A ce titre, l'astronome Mike Hapgood, chercheur au Rutherford Appleton Laboratory, en Angleterre met en garde les dirigeants du monde dans un article paru dans la revue Nature en avril 2012. Selon lui, des tempêtes solaires d'une intensité équivalente à celles qui se sont déjà produites ces 200 dernières années pourraient priver des régions entières d'électricité pendant plusieurs mois. L'astronome cite notamment une étude américaine de 2009 qui estime qu'un black-out géant pourrait coûter 2 000 milliards de dollars rien qu'aux Etats-Unis, en raison des réparations qui nécessiteraient 4 à 10 ans de travaux, sans parler du manque à gagner.

(Encore un Phoenix lors d'une aurore boréale en mars 2016)
Le photographe Hallgrimur P. Helgason a immortalisé une aurore boréale en forme de Phoenix dans le ciel de Kaldársel, en Islande.
Et un tel épisode ne serait que peu de chose face à une tempête solaire 20 fois plus puissante, comme celle qui pourrait s'être abattue sur Terre en l'an 774, selon le cosmologiste Adrian Melott, de l'Université de Lawrence (Kansas - Etats-Unis), et Brian Thomas, astrophysicien à l'Université Washburn de Topeka (Kansas - Etats-Unis). A l'époque, l'événement n'a pas été catastrophique, vu l'absence de technologies, "mais dans notre cas, les victimes se compteraient par centaines de millions et l'Humanité ferait un bond en arrière de 150 ans..." souligne Adrian Melott.

Plus proche de nous, le 23 juillet 2012, un nuage de plasma a été éjecté du Soleil directement vers l'orbite de la Terre, à la vitesse impressionnante de 3 000 km/s, c'est quatre fois plus que des éruptions solaires classiques ! Heureusement, notre planète n'a pas croisé cette puissante éjection de masse coronale (CME) qui était comparable à l'évènement de Carrington... Les dégâts auraient été "significatifs" indique la NASA.

Si la probabilité de prédire une éruption majeure un jour à l’avance ne dépasse pas 40%, nous avons quelques moyens d'atténuer les effets d'une tempête solaire majeure grâce à des protections intégrées et des mises hors tension automatiques des réseaux.

Taille de la Terre comparée à l'éruption solaire du 27 juillet 1999. La protubérance solaire dégage de l'helium ionisé à environ 70 000°C

Anticiper et suivre les tempêtes solaires 

aurore-boreale-islandeAlors que les décideurs se réunissaient pour prendre conscience des risques, les chercheurs de la NASA tentent activement de les circonscrire : "Nous sommes désormais capables de suivre la trajectoire des tempêtes solaires et leur progression vers la Terre en 3D," rapporte Michael Hesse, intervenant au forum et directeur du GSFC Space Weather Lab. "C'est l'amorce d'un système opérationnel d'alerte aux catastrophes climatiques provenant de l'espace en vue de la protection des réseaux électriques et des infrastructures de haute technologie en cas d'activité solaire intense."

Le modèle est réalisé à partir de données collectées par une flotte de satellites de la NASA en orbite autour de la Terre. Les analystes du laboratoire alimentent une base de données stockée dans des super ordinateurs qui traitent les données. Quelques heures après une éruption majeure, les ordinateurs produisent un film en 3D montrant la trajectoire de la tempête, quels planètes et satellites seront touchés et quand. Ce type de "prévisions interplanétaires" est sans précédent dans la courte histoire de la climatologie spatiale.

"Nous vivons une époque privilégiée de la climatologie de l'espace," note Antti Pulkkinen, chercheur au laboratoire climatologique de l'Espace Space Weather Lab. "Le développement récent de modèles scientifiques basés sur la physique nous permet d'anticiper ces cataclysmes."

Fin 2014, des chercheurs du Centre de physique théorique (CNRS/École polytechnique) et du laboratoire Astrophysique, interprétation - modélisation (CNRS/CEA/Université Paris Diderot) ont identifié un phénomène-clé dans le déclenchement des éruptions solaires : la formation d'une corde magnétique qui émerge de l'intérieur du Soleil et qui joue un rôle important dans le déclenchement d'une éruption solaire. Cette découverte, relayée dans la revue Nature, ouvre la voie vers la prévision, à plusieurs jours, des tempêtes solaires qui affectent la Terre.

Certains de nos modèles informatiques sont tellement pointus qu'ils peuvent anticiper la pénétration dans le sol terrestre de courants électriques générés par une éruption solaire. L'enjeu est de taille pour les transformateurs électriques et le projet expérimental "Solar Shield" dirigé par le Dr Pulkkinen a pour mission d'identifier les transformateurs les plus menacés par chaque éruption solaire. "Il suffit de déconnecter pendant quelques heures tel ou tel transformateur à haut risque pour prévenir des pannes qui peuvent durer plusieurs semaines et plonger dans le noir un continent entier," souligne le Dr Pulkkinen.

Un autre intervenant au SWEF, le Dr John Allen du Directorat de la Mission opérations spatiales de la NASA, a mis en lumière les risques pris par les astronautes face aux intempéries de l'espace. "Si personne n'est à l'abri de ces risques, les astronautes sont en première ligne et sont exposés à des niveaux de radiation quatre fois plus élevés que les travailleurs du nucléaire sur Terre," a-t-il dit. "Il s'agit d'un risque professionnel très élevé."

La NASA consigne scrupuleusement les dosages accumulés par chaque astronaute au cours de sa carrière. Chaque décollage, chaque sortie dans l'espace, chaque destruction solaire sont enregistrés. Lorsqu'un astronaute atteint des niveaux proches de la limite... Il ou elle peut se voir interdire de quitter la station spatiale ! L'exactitude des alertes aux tempêtes de l'espace peut permettre de contrôler ces expositions, par exemple en reprogrammant les sorties dans l'espace lorsqu'il existe un risque d'éruption solaire.

Le Dr Allen s'est aussi prononcé pour un nouveau type de bulletin météo : "Les messages du type 'RAS'. Outre une information sur les périodes pendant lesquelles il faudrait s'abstenir de sortir, on aimerait connaître celles qui sont sans danger. Il s'agit de nouvelles perspectives pour les climatologues de l'espace : prévoir non seulement les périodes à haut risque d'éruption d'une tâche noire mais aussi les périodes sans risque."

Le SWEF a un rôle pédagogique clé dans la création des conditions d'une bonne anticipation des tempêtes solaires. C'est ce que soulignent le Dr Lika Guhathakurta et son collègue Dan Baker de l'Université du Colorado dans un édito du New York Times en date du 17 juin 2011 : "Les alertes météo de l'espace c'est bien ... expliquer ce qu'elles veulent dire et comment y réagir c'est mieux"

Suivi des cycles solaires 

Les cycles solaires sont déterminés par le nombre de taches solaires présentes sur la surface du Soleil.
Le cycle solaire 24 est le 24e cycle solaire depuis 1755, date du début du suivi intensif de l'activité et des tâches solaires. Il a débuté le 4 janvier 2008 et devrait prendre fin vers 2021.
Ce cycle semble être celui avec le plus faible nombre de tâches solaires enregistrées depuis 1750.



Nombre de taches solaires depuis 1700.
Notes

Le cycle solaire de 1859 (le cycle solaire 10) était un cycle faible, typique des cycles solaires du 19e siècle. Ces cycles étaient largement inférieurs à la moyenne des cycles solaires de l'ère spatiale, qui étaient des cycles intenses. Le cycle solaire 24, celui que nous traversons actuellement, présente un nombre de tâches noires en régression, proche de celui du cycle 10. La sortie du cycle est attendue pour 2021, un moment où les tempêtes solaires sont les plus puissantes.


Quelles effets en réalité ?

Les rayons X et ultraviolets, ainsi que les jets de particules chargées émis par la tempête pourraient sérieusement endommager les satellites, notamment leurs panneaux photovoltaïques et leurs senseurs optiques, et certains pourraient même être mis définitivement hors d'usage. Inutile de préciser à quel point nous dépendons de ces satellites pour nos communications en tous genres : téléphone, radio, télévision... et même Internet.
S'il y avait des astronautes dans l'espace à ce moment-là, leur vie serait alors en danger.
Les réseaux électriques peuvent être mis hors service. En 1989, au Québec, une "petite" tempête (en comparaison) avait plongé la province dans le noir pendant plus de neuf heures : les ondes générées par l'interaction des particules solaires avec les ceintures de Van Allen étaient alors captées par les câbles électriques, générant des surtensions dans l'ensemble du réseau, suffisantes pour faire disjoncter ou brûler des transformateurs. Les secteurs les plus menacés sont ceux proches du pôle géomagnétique terrestre (USA, Canada...). Les dommages induits peuvent être très importants pour l'industrie, et certains transformateurs devraient être remplacés, ce qui allonge les délais de coupures (jusqu'à un an).
Le trafic aérien peut être perturbé. L'action de la tempête solaire se fait sentir à la fois dans les systèmes GPS et les communications.
Tout ce qui dépend de l'électricité pourrait être perturbé : feux de signalisation, pompes d'alimentation en eau, hôpitaux, trains....

Outre les nombreux dangers pour les vies humaines durant la tempête, les effets à long terme seraient aussi importants. Dans un rapport de 2011, l'OCDE avait établi un scénario qui évaluait le coût d'une coupure d'électricité liée à une tempête solaire à 6 milliards de dollars pour les seuls Etats-Unis.

Il y aurait bien des mesures à prendre, comme une meilleure protection des satellites et des réseaux électriques, ou encore, comme le recommande l'OCDE, la mise en place de structures de gestion des risques. Mais en avons-nous le temps, ou la volonté? D'autant que si l'on en croît le physicien Pete Riley, qui a consacré un article à la probabilité des événements météorologiques spatiaux extrêmes, cette probabilité serait de 12% pour qu'une tempête solaire de type Carrington se produise dans les dix prochaines années... nous y sommes donc.
La "bonne nouvelle" selon le site Futura sciences
les Éruptions solaires seront bientôt possible de les prédire (encore faudrait il prévoir de quoi y faire fasse ce qui n'est pas le cas...abris spéciaux, cage de faraday...

Bien que surveillée en permanence, l'activité du Soleil reste encore très difficile à prévoir. Ce n'est pas faute d'essayer. Mais la science avance. À force de persévérance, une équipe internationale dirigée par Étienne Pariat, chargé de recherche au CNRS et travaillant à l'Observatoire de Paris, a peut-être mis en évidence un facteur capable de détecter à l'avance un événement éruptif.
Bon celle de septembre...n'a été prédite qu'a 35% et seulement un jour avant...donc il y a encore du boulot...Vous savez donc ce qu'il vous reste a faire. Profiter de la vie et avoir quelques jours d'avance d'eaux et de nourriture voir un 12 pour la chasse n'a jamais tuer personne contrairement à mer nature qui  se déchaîne et homme pilleur qui se révèle.


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Sources multiples dont ci dessous celles en Français :
http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-eruptions-solaires-il-sera-bientot-possible-predire-55749/
https://www.sciencesetavenir.fr/espace/peut-on-prevoir-les-eruptions-solaires_34318
http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-eruptions-solaires-il-sera-bientot-possible-predire-55749/
https://www.sciencesetavenir.fr/espace/video-au-plus-pres-d-une-eruption-solaire_34651
https://www.sciencesetavenir.fr/espace/peut-on-prevoir-les-eruptions-solaires_34318

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